Conseils utiles d'une chanteuse d'opéra pour une meilleure respiration
LA SANTE | 10-10-22Le 17 novembre 2021, la journée mondiale de lutte contre la BPCO, sur le thème « Des poumons sains, plus importants que jamais » aura pour objectif de sensibiliser le monde à cette pathologie, de partager les dernières connaissances sur cette maladie invalidante et d'aborder les différents moyens permettant de réduire les impacts négatifs de la BPCO à l'échelle mondiale. Poursuivez la lecture pour découvrir comment vous pouvez entraîner vos poumons à mieux respirer de manière créative.
La BPCO est un trouble pulmonaire qui cause des dommages permanents aux voies respiratoires et rend la respiration difficile. La BPCO survient généralement chez les personnes de plus de 60 ans et elle est plus susceptible d'avoir un impact sur les personnes qui fument, qui ont déjà fumé ou qui ont beaucoup travaillé avec des produits chimiques au cours de leur carrière professionnelle. Cependant, avec une meilleure compréhension de la BPCO et un traitement approprié, la maladie peut être prise en charge efficacement. De plus, il existe des manières très créatives de prendre soin de ses poumons. Saviez-vous que le simple fait de chanter peut soulager les symptômes de la BPCO, améliorer la respiration et accroître la fonction pulmonaire ?
Et qui est plus à même de proposer des conseils et des exercices uniques visant à entraîner la respiration et à gérer la BPCO qu'une chanteuse d'opéra de formation classique et un expert médical Orion dans le domaine des maladies respiratoires.
Comment mieux respirer?
Iida Antola est une jeune chanteuse d'opéra qui participe actuellement à une comédie musicale produite par Andrew Lloyd Webber, Le Fantôme de l'Opéra, à l'Opéra national de Finlande, où elle interprète l'un des rôles principaux, Christine Daaé. En tant que chanteuse d'opéra, l'entraînement respiratoire est une partie essentielle de son métier. Par conséquent, demandons quelques conseils d'entraînement respiratoire à une professionnelle qui a besoin de poumons en bonne santé !
Selon Iida, une technique simple et efficace peut être utilisée en commençant la gestion ou l'entraînement respiratoire.
« Au début de l'entraînement vocal, il faut commencer à entraîner les muscles intercostaux, situés entre les côtes, afin qu'ils ne se contractent pas en expirant. Tout provient du travail de la posture, pour conserver la poitrine dégagée et ne pas se pencher. Lorsque vous adoptez une posture ouverte, la respiration se fait plus facilement », précise Iida.
Iida explique également que l'entraînement respiratoire lui a permis de constater des changements bénéfiques dans son corps. Sa capacité pulmonaire s'est développée, sa posture s'est nettement améliorée et même ses problèmes de dos ont diminué.
Aino Takala, titulaire d'un master et d'un doctorat et expert médical Orion dans le domaine des maladies respiratoires, admet que l'entraînement respiratoire est un bon outil pour améliorer la respiration et la posture, et qu'il peut également être mis en pratique avec succès chez les patients atteints de BPCO. « Les directives 2021 de l'Initiative mondiale pour la bronchopneumopathie chronique obstructive (GOLD) soulignent le rôle de l'activité physique en tant que moyen non médicamenteux pour améliorer le bien-être des patients atteints de BPCO, et l'entraînement respiratoire tel que présenté ici par Iida peut être considéré comme une activité pour y parvenir. »
Tout le monde peut effectuer ces exercices
Quant à savoir si certains exercices pourraient être utilisés avec succès par les personnes souhaitant mieux contrôler leur respiration et entretenir leurs poumons, Iida répond par l'affirmative.
« Deux exercices constituent les bases de ma technique de respiration », précise-t-elle. « Ces exercices se concentrent sur le renforcement des muscles intercostaux et permettent de libérer la cage thoracique. » Un exercice peut être fait debout, l'autre allongé sur le côté. Ils amélioreraient considérablement la respiration s'ils sont pratiqués tous les jours. Quelques exercices de respiration améliorent également la capacité d'expiration. »
« Le premier exercice peut être fait debout, il convient donc de faire attention à votre posture avant de commencer. Assurez-vous de répartir uniformément le poids entre vos deux pieds et sentez votre colonne vertébrale s'étendre vers le haut. Votre poitrine doit être dégagée et libérée et vos épaules doivent être détendues », explique Iida.
1. Extension de la cage thoracique vers l'extérieur : Placez les mains sur les côtés dans une pose de super-héros, avec vos mains sur les côtes les plus basses. Pouces en avant et paumes vers l'arrière. Assurez-vous que vos épaules sont détendues. Dirigez votre souffle vers vos mains. Vos mains exerçant une certaine résistance, penser que vous respirez contre ou vers vos mains est une image forte. Sentez votre cage thoracique s'étendre sur les côtés. Continuez pendant quelques minutes.
2. Extension de la cage thoracique vers le haut : Placez vos mains sur votre poitrine, au-dessus du sein et légèrement en dessous de la clavicule avec les paumes et les doigts sur le corps, de sorte que le bout des majeurs se rejoignent sur l'os central. Une nouvelle fois, dirigez votre souffle vers vos mains, de sorte que les majeurs commencent à se séparer. Ne vous découragez pas s'ils ne se séparent pas dans un premier temps : c'est tout à fait normal au début. Avec une pratique régulière, la distance entre les majeurs commence à augmenter, jusqu'à 1 ou 2 cm, par exemple.
3. Extension de la cage thoracique vers l'arrière : Placez vos mains sur votre dos, légèrement au-dessus de votre taille. Vous pouvez ancrer vos pouces sur les côtés, avec vos paumes à plat contre votre dos. Une fois que vous avez trouvé la bonne position, faites attention à vos épaules : elles doivent se détendre vers le bas au lieu de se crisper vers le haut. À nouveau, respirez contre vos paumes et sentez votre cage thoracique s'étendre vers l'arrière. Vous pouvez varier la position des mains en fonction de ce qui vous convient le mieux.
Le deuxième exercice doit être fait allongé au sol :
1. Allongez-vous sur un côté et placez (le haut de) votre main disponible sur vos côtes latérales/inférieures, avec votre pouce vers l'arrière.
2. Imaginez qu'en utilisant seulement la capacité minimale de vos poumons, vous commencez à respirer uniquement vers la zone où se trouve votre main. Cela signifie que vos premières respirations ne sont pas profondes, mais très petites et ciblées. L'idée est qu'à chaque inspiration, la zone où vous dirigez votre souffle s'étend, comme un cercle qui s'agrandit, approfondissant ainsi votre respiration à chaque inspiration. Plus vous passez de temps à faire cet exercice, plus vous commencez à libérer votre cage thoracique.
3. Dès que vous sentez que vous avez libéré tout le côté de votre cage thoracique avec votre respiration, allongez-vous sur le dos pendant quelques instants pour sentir la différence entre les deux côtés. Faites la même chose de l'autre côté.
Commentant les exercices de respiration d'Iida, Aino indique que « Ces exercices peuvent être effectués par tout le monde, y compris les patients atteints de BPCO. Comme pour les autres composants du traitement contre la BPCO, ils doivent également être faits dans le cadre du traitement complet, tel que déterminé par le médecin traitant. »
Enfin, lorsqu'on lui demande si elle peut partager des informations positives ou motivantes sur sa formation spécialisée et ses compétences en tant que chanteuse d'opéra professionnelle, Iida conclut en disant : « Le mot « inspirer » peut signifier susciter ou inhaler. Vous pouvez aborder la respiration d'une manière très technique, mais nos pensées et nos émotions inspirent notre respiration en permanence. »
Bien qu'il ne soit pas possible de promettre que les conseils et les techniques de respiration indiqués dans cet article nous feront bientôt tous chanter « Le Fantôme de l'Opéra » devant un public payant, ils peuvent constituer des premières étapes très bénéfiques sur la voie d'une amélioration positive des soins auto-administrés pour les personnes atteintes de BPCO.
À savoir:
Les connaissances sur la BPCO ont lentement progressé ces dernières années, mais il reste clair que de nombreuses personnes en Europe ne connaissent pas la maladie. Une étude sur la BPCO commanditée par la société pharmaceutique finlandaise Orion Pharma s'est concentrée sur trois pays européens : la Finlande, l'Allemagne et l'Espagne. Le but de cette étude était de comprendre le niveau de connaissance de la BPCO dans l'ensemble de la population de ces trois pays, en matière de symptômes et de traitement de la BPCO. D'après les résultats de l'enquête, les niveaux de connaissance diffèrent dans les trois pays. Il est à noter qu'en Finlande, 67 % des personnes interrogées savent ce qu'est la BPCO, contre 55 % en Espagne et 50 % en Allemagne. De plus, environ 25 % des Finlandais et des Allemands pensent reconnaître correctement les symptômes de la BPCO. En Espagne, ce chiffre est de 15 %. Les symptômes les mieux identifiés sont une toux et un essoufflement chroniques. Parmi les participants, les fumeurs occasionnels ou réguliers savent mieux identifier les symptômes que les non-fumeurs dans les trois pays.
wehaleBE1 – version October 2022
Orion investit dans la recherche et le développement d'options de traitement pour les patients souffrant d'asthme ou de BPCO tout en développant la conception et l'ergonomie de ces inhalateurs. Nous concentrons nos efforts sur la sécurité et la qualité, ainsi que sur le respect de l'environnement à chaque étape du cycle de vie des produits. Nous étudions attentivement tous les aspects du développement durable (social, économique et environnemental) sur l'ensemble du cycle de vie des produits. Le développement durable fait partie intégrante de notre processus, de la R&D à la mise au rebut des inhalateurs en passant par leur utilisation et leur fabrication.
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